La presse, dans la tourmente

Après avoir été généreusement subventionnée pendant 12 mois, la presse écrite s’attend au pire. La plupart des titres sont revenus timidement en kiosques, mais les ventes auprès du principal distributeur affichent des chutes de 40 à 50% comparé à 2019. Pour ne pas arranger les choses, les recettes publicitaires ont fortement baissé. Dans son édition 2021 du classement des 500 plus grandes entreprises à paraitre ce mois d’Octobre, les plus importants groupes de presse, Maroc Soir et Eco Medias ont connu une baisse de chiffre d’affaires respectivement de 45% et 40% en 2020. Autre donne qui complique les choses, le prix du papier et sa rareté sur le marché international fait que les principaux imprimeurs s’attendent à une explosion des prix en 2022.