Une spécificité marocaine
Le retard persiste mais ne s’explique pas. Le secteur des assurances qui s’est montré résilient et solide en temps Covid n’arrive toujours pas à mettre en place l’assurance Takaful, le pilier manquant de la finance participative au Maroc. Les textes d’application, promis pour le début de l’année, n’ont toujours pas été publiés. La réforme du référentiel de solvabilité, avec l’introduction du nouveau cadre prudentiel de solvabilité basée sur les risques (SBR), tarde également. Bachir Baddou, directeur général de la FMSAR, défend ce retard: «Cela a pris un peu de temps parce qu’il y a différents modèles possibles. Au Maroc, nous avons créé un modèle maroco-marocain qui sera certainement un benchmark pour la finance participative pour d’autres pays». S’il est vraiment marocain, il sera donc en retard!