Gouvernance Covid : le Maroc 92e mondial
Depuis le début de la pandémie, plusieurs médias et institutions internationales ont salué les initiatives du royaume. «Le Maroc a la capacité de faire face de manière adéquate à l’épidémie de Covid-19», a déclaré la directrice de l’Unité des maladies émergentes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Maria Van Kerkhove. Du côté de l’Afrique, une étude du Groupe Finactu, a plébiscité le Maroc pour sa gestion efficace du Covid. Alors que le Royaume préparait l’annonce de sa stratégie de de confinement, un rapport du Deep Knowledge Group, un consortium spécialisé dans l’analyse des données scientifiques, dépeint une autre réalité. Dans cette étude intitulée «Analyse Big Data de 200 pays et régions Classement de sécurité COVID-19 et évaluation des risques» le Maroc figure à la 92e place mondiale, sur 200 pays. De plus, le Royaume se classe également à la 50e place avec 104 points pour le confinement, à la 84e place pour l’efficacité du gouvernement en matière de gestion des risques, et à la 45e place mondiale, pour la surveillance et la détection du coronavirus. Le Maroc figure aussi au 96e rang pour la préparation des soins de santé, au 90e rang pour la flexibilité régionale et au 88e rang pour la préparation aux situations d’urgence. Par ailleurs, comparé à ses voisins du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, il occupe le 14e rang (sur 20 pays). Selon le rapport, «les régions du groupe Moyen-Orient et Afrique du Nord qui ont obtenu de bons résultats en termes de sécurité régionale du COVID-19 sont des régions riches avec d’importantes réserves de pétrole, qui dans de nombreux cas possèdent des systèmes de soins de santé universels très bien financés. Beaucoup de ces territoires ont également réalisé ces dernières années des investissements importants dans la modernisation médicale et le développement de technologies et d’établissements de santé de pointe, et se sont engagés depuis plusieurs années dans le développement de villes et de centres de soins de santé avancés sophistiqués. Et d’ajouter, «Cependant, les régions qui n’ont pas fait de progrès significatifs dans le développement d’écosystèmes de santé et de biomédecine compétitifs à l’échelle mondiale obtiennent des résultats comparativement moins bons».