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LE TEMPS des CASABLANCAIS

Point de vue juillet 2014

LE TEMPS des CASABLANCAIS

0n m’avait appris à l’école le présent, le futur, le passé composé, l’imparfait du futur, le subjonctif…
Quand j’ai avoué ne rien comprendre aux temps d’aujourd’hui, on me répond qu’on est à l’ère du temps décomposé, pourri, le temps de tout et de rien, le temps relatif.
Tiens, ça me rappelle quelqu’un…
Sauf que nous n’avons pas affaire à Einstein que je sache!  Ce Monsieur à l’intelligence reconnue n’a jamais prétendu qu’un temps pouvait durer dix ans, ni que l’urgence pouvait muter en priorité, la priorité en promesses et les promesses en pirouettes! Nous voilà devant une quantique inconnue à ce jour, des moulins à vent couplés à des girouettes. Ô rage ô désespoir!
Les ordures sont toujours là, le tunnel aussi, mais le trou est si profond que son coût aurait dû  nous faire réellement déboucher à Dakar, pas la place, la ville bien entendu. Ce sont quelques-unes des histoires de l’année. Patience, restons en éveil, 2014 est toujours en cours et de cours.
Les riverains du «Complexe» comme disent les Casablancais, mal inspirés dans le choix de leur voisinage, ne cessent de se plaindre des dégâts subits à l’issue de chaque match. Pour les berner, leur faire croire qu’on les a bien entendus, on re-programme d’autres matchs, par précaution de vérification factuelle du bien-fondé de leurs allégations, qui ne sont peut-être que le fruit de la désinformation, de l’enfumage entretenu par les réseaux sociaux, pour épicer notre quotidien.
Fins connaisseurs de la technique, plus que souvent éprouvée du «100.000 d’après les syndicats, 10.000, selon la préfecture et personne, selon les absents». Incrédules qu’on ne les croit pas, les riverains de cette arène centrale bétonnée ont fini par se rendre à l’évidence, et se  barricader en prévision de toutes invasions destructives.
Dans un élan de compassion unanime, affichée sur leur faciès, barbus et non barbus, les 1+146 voix finissent à l’insu de leur plein gré par décider de remettre le mal en périphérie!
Out le stade de tous les «désagréments». Chacun son 93, la Scène-Sans-Dénis là-bas, et le Saint Croyant ici, et on promet, parole d’élus pour toujours, de faire mieux.

«Quand j’ai avoué ne rien comprendre aux temps d’aujourd’hui, on me répond qu’on est à l’ère du temps décomposé, pourri, le temps de tout et de rien, le temps relatif.»

Sage décision non préméditée, démocratiquement prise en comité restreint et strictement confidentiel. Il ne s’agissait après tout que de rendre à César ce qui appartient à César. Celui-ci, historiquement méfiant, devant l’hésitation certaine, démontrée au moins deux fois par ceux qui devaient lui remettre son bien, refusa tout net cette démarche, surtout quand il vit de ses propres yeux une grosse anguille sous la petite roche, augurant d’une machination claire comme une nuit sans lune. Qu’à cela ne tienne, à cœur évaluant, rien d’impossible.
On a bien eu l’intelligence jamais contestée de construire un grand théâtre là où il ne faut pas, au moment qu’il ne faut pas et à un prix qu’il faut encore moins… Que le spectacle continue! Retapons le grand stade, tant que ce n’est pas nos poches qui sont tapées.
Ce qui précède? De simples anecdotes sans corrélation avec des faits ayant pu exister ou projet essayant de naître au forceps. Tout rapprochement à des faits réels ne serait imputable qu’à une hallucination récurrente de certains fumeurs de moquettes supra casablancais. De même pour ce qui va suivre!
Il sera une fois, comme dans les comptes de faits, espérons qu’elle ne soit pas, où on nous fera croire que notre chère et tendre ville, pour s’inscrire à l’avant-garde des mégalo-pôles* les plus loups-phoques*, sera dotée des technologies les plus inutiles issues des recherches scientifiques et sociologiques les plus inopportunes* en matière de «Promesses sans Fondements», discipline que tous les subconscients nous envient. Par ces technologies, des trams sans rames, des plages sans femmes, des cinémas s’il en reste, sans elles et inversement, les mêmes lieux sans eux!
Cette idée paraît tellement séduisante et «libérante» que nous souhaitons vivement l’expérimenter de suite, sans tarder, d’urgence et en priorité mais sans «Eux», ceux qui nous promettent tout et rien, au peut-être, à l’approximatif, à la louche.
Je parle des élus, vivement «désélus».